Coucou les filles!
Notre Big Day tant attendu a eu lieu le 26 juillet! Pfiouh... que dire... comment exprimer toutes ces émotions. Durant les longs mois de préparation, on se passe et se repasse la journée dans sa tête; j'ai pu constater que cela ne sert à rien. On ne peut pas se préparer à ce déferlement d'émotions. J'en suis encore toute émue.
Tout ne s'est pas passé comme prévu. La veille était une journée très stressante; on a passé notre journée à courire de la salle du souper à la chapelle, de la chapelle à sion, de sion à la salle du souper... bref. Le soir, impossible à m'endormir. Ajoutez encore à ça le stress, l'impatience... Bref. Je n'ai pas passé une bonne nuit du tout.
Le matin, à 7h, je me réveille avec le bruit des gouttes de pluie sur ma fenêtre. Il pleut passablement fort et le ciel est gris. Grosse dérpime. Je ne suis pas heureuse; je n'ai qu'une envie c'est de retourner me coucher. Je ne peux pas me marier aujourd'hui! Ma robe sera déguelasse avant même que je pose un pied dans l'église. Mon réveil, je l'avais imaginé tout pimpant, joyeux, limite hystérique! C'est tout le contraire.
Je n'ai pas le choix. La boule au ventre, limite nauséeuse, je vais prendre ma douche et m'habille. Mon mari m'amène chez le coiffeur à 9h ou ma témoin et ma photographe me rejoignent. Et là, que dire. La bonne humeur légendaire de l'une, le sourire emblématique de l'autre, sans compter l'humour sans faille de mon coiffeur (coiffeur-magicien, pour être exacte) ont totalement estompé puis erradiqué mes peurs, mes craintes et mon stress. Sans compter le fait que la pluie a totalement cessé. La photographe, limite hystérique, ajoute que ce temps est juste PARFAIT pour des photos. La luminosité est incroyable parait-il.
Ca y'est, je suis dans le "move" et je me laisse porter. Après un petit diner léger, je m'habille en compagnie de ma témoin, ma maman et ma belle maman, sous l'objectif de la photographe. L'émotion est déjà présente au moment de monter dans la voiture; avec ma témoin on se prend dans les bras, les larmes aux yeux. Et ça, je ne le sais pas encore, mais ce n'est que le début. L'émotion me prendra jusqu'à 6h du matin.
Gros moment de rigolade au moment de monter dans la voiture: ma témoin et ma maman emportant ma traine, je tente tant bien que mal de rentrer dans la voiture le derrière en arrière (si, si!) Grand moment, pas très glam, mais tellement drôle!
On arrive enfin à la chapelle. L'émotion me prend directement lorsque deux petites filles viennent me chercher à la sortie de la voiture pour porter ma traine pour qu'elle ne se salisse pas (c'est encore un peu humide par terre). La vue de mon papa dans son costard m'achève; les larmes montent. Je respire un bon coup, et on entre dans la chapelle, sur "I Giorni" de L. Einaudi. Mon mari a les larmes qui coulent, moi aussi; tout le monde dans la chapelle a les larmes aux yeux. Bref. On a réussi à entrainer toutes les personnes présentes (y compris la photographe! Et pourtant, c'est une dure à cuire!
) avec nous, dans l'émotion. Tout le monde nous a dit que la cérémonie était l'une des plus belles qu'ils avaient vues.
Après la séance de photo de groupe de l'apéro, direction la Vidondée pour le souper. Nos témoins et amis ont organisé plein d'animations émouvantes pour certaines, hilarantes pour d'autres. Ma témoin a organisé un flash-mob sur "Happy". Avec mon mari, on a à nouveau pleuré. C'est juste incroyable de voir se lever au fur et à mesure les invités et se lancer dans une chouette choré. Tous n'étaient pas synchro, mais peu importe. Ce fut un moment indescriptible et les larmes me montent aux yeux rien que d'y repenser.
Avec mon mari on a chanté une chanson à la guitare, à deux voix, qui en a cloué plus d'un, dont mon papa. A nouveau, l'émotion était palpable. Quant à notre choré d'ouverture de bal, les gens ont été scotchés. Malgré ma robe, j'ai pu enchainé les pas sans soucis, et tout le monde a trouvé ça énorme. On ne s'attendait pas à un tel succès. La fête a continué jusqu'à 6h du matin, entre rires et larmes (de joie! J'ai été émue jusqu'au boût).
Pratiquement tout le monde nous a dit avoir pleuré à la cérémonie, et que notre mariage avait été l'un des plus beaux (voire même, pour certains, le plus beau) qu'ils aient vécu. Il parait qu'on a mis la barre très haut. Qu'est ce que ça fait plaisir! Nos amis majors de tables et nos témoins n'y sont (et de loin pas) pour rien. Un conseil donc: choisissez bien ceux qui seront présent dans l'organisation de votre mariage.
Quant à notre photographe, elle nous a dit que c'était incroyable l'amour que dégageaient nos familles et nos amis. Que c'était palpable dans l'air.
Un conseil pour celles qui s'apprêtent à avoir leur Big Day: Profitez! Laissez-vous aller. Même si la météo n'est pas celle dont vous rêviez, la journée que vous allez vivre dépassera toutes vos attentes. Ne stressez pas pour des détails et ne perdez pas de vue l'essentiel: vous allez dire OUI à votre meilleur ami. Avec du recul, je suis heureuse qu'il n'ait pas fait 30 degrés et un gros soleil ; les 5 min que j'ai passée sous un rayon de soleil m'ont littéralement rotie. Une robe de mariée, c'est lourd et ça ne laisse pas vraiment respirer vos gambettes!Et ce genre de temps offre une luminosité incroyable, qui donne des photos sensationnelles. Les photographes n'aiment d'ailleurs pas le soleil (true story!)
Pour celles qui sont en plein dans l'organisation: entourez-vous de personnes de confiance et sérieuses, qui seront des amis proches de préférence. Choissisez bien vos témoins. Ils seront des personnes clé avant et pendant le jour J!
Je vous souhaite à toutes et à tous de vivre une journée aussi magique que la nôtre. Une journée qui vous rappelle que les amis et la famille, c'est quand-même ce qu'il y a de plus important dans la vie.
Bisous!
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